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Cycle du Recensement de l'agriculture


Introduction

Tel qu'indiqué antérieurement, les recensements de l'agriculture et de la population sont réalisés en même temps tous les cinq ans. Toutefois, la plupart des activités de dépouillement qui suivent celles de la collecte sont effectuées séparément. De plus, la planification du recensement suivant commence bien avant que ne soit terminé le cycle du recensement en cours.

Consultations auprès des utilisateurs

Les commentaires et suggestions fournis par les utilisateurs ont joué un rôle important dans la planification du Recensement de l'agriculture de 2006. Dans le cadre d'une série d'ateliers tenus partout au Canada en 2002, les utilisateurs ont formulé des recommandations quant au genre de questions qu'ils aimeraient voir dans le questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2006. Leurs soumissions donnaient également un aperçu de l'utilisation et de l'importance des données résultant de leurs questions. Les besoins en données qui sont ressortis de ces consultations ont servi à élaborer le contenu et le plan du questionnaire du recensement.

Élaboration et contenu du questionnaire

Même si le questionnaire est mis à jour à l'occasion de chaque recensement pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs qui ont été déterminés dans le cadre des ateliers organisés dans l'ensemble du Canada, certaines questions fondamentales sont posées à tous les recensements. Ces questions, comme celles sur l'exploitant, la superficie des terres, le nombre de têtes de bétail et la superficie en culture, sont jugées essentielles par Statistique Canada et par d'autres utilisateurs importants des données du Recensement de l'agriculture. En posant les mêmes questions d'un recensement à l'autre, on obtient des données permettant de mesurer les changements dans le temps. Par ailleurs, l'ajout de nouvelles questions et la suppression de certaines autres ont permis de recueillir des données sur les nouvelles technologies et les changements structurels du secteur de l'agriculture.

Bien qu'aucun thème abordé dans le questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2006 ne soit entièrement nouveau, plusieurs questions ont été ajoutées. Mentionnons notamment les sections sur les abeilles, les blessures, l'irrigation, le fumier, l'exploitation des terres et les produits biologiques.

Deux apiculteurs s'occupent de quelques ruches.

Abeilles

Le miel n'est pas le seul « produit » des abeilles. La vente d'abeilles et de leurs services de pollinisation est une activité agricole en croissance qui ne concerne pas seulement les abeilles domestiques (mellifères). Les abeilles coupeuses de feuilles, comme d'autres variétés, gagnent en importance pour la pollinisation de cultures comme celles de la luzerne et des bleuets, de même que dans les serres. La question sur les abeilles demandait le nombre de colonies d'abeilles domestiques ainsi que le nombre d'autres abeilles utilisées exclusivement pour la pollinisation.

Blessures

Dans les recensements précédents, les blessures liées à l'exploitation agricole ne pouvaient être déclarées que par l'exploitant agricole lui-même. Cette fois, la section sur les blessures a été étendue de manière à inclure les blessures liées à l'exploitation agricole subies par quiconque travaillait à la ferme afin d'obtenir de meilleurs renseignements sur la nature des blessures de tous ceux qui participaient à l'activité agricole.

Irrigation

À l'étape de la gestion des terres du questionnaire de 2006, les exploitants agricoles pouvaient déclarer s'ils utilisaient un système d'irrigation et indiquer la superficie des terres irriguées. En 2001, l'irrigation n'était qu'une des nombreuses pratiques de gestion des terres que pouvaient déclarer les exploitants.

Un tracteur semble minuscule dans un immense champ cultivé.

Fumier

Cette étape fut considérablement élargie pour 2006. Au lieu de demander tout simplement si du fumier avait été épandu, la question initiale permettait de déterminer si du fumier avait été produit ou utilisé dans l'exploitation. Dans l'affirmative, on présentait plusieurs choix à l'exploitant pour indiquer comment le fumier était utilisé. Une troisième question déterminait la méthode d'épandage du fumier, la superficie sur laquelle chaque méthode avait été utilisée, et l'utilisation des terres sur lesquelles le fumier avait été épandu.

Exploitation des terres

La section dans laquelle les exploitants déclaraient leurs terres a été remaniée afin d'obtenir une idée plus claire de la façon dont les terres étaient utilisées. Il n'est désormais plus nécessaire de déclarer chaque parcelle distincte de l'exploitation; mais des cases ont été prévues pour indiquer les terres louées, en métayage ou exploitées par d'autres.

Produits biologiques

Les questions sur les produits biologiques permettent désormais aux exploitants de déclarer les produits biologiques non certifiés, ou en voie de l'être, cultivés pour la vente. En 2001, les exploitants ne pouvaient déclarer que les produits certifiés biologiques destinés à la vente. De plus, pour la première fois, une case a été prévue pour préciser l'organisme de certification des produits certifiés ou en voie de l'être.

Les nouvelles questions et les questions modifiées ont été élaborées et mises à l'essai plusieurs fois auprès d'exploitants agricoles de partout au Canada dans le cadre de groupes de discussions et d'interviews individuelles réalisées sur les lieux de leur exploitation. Pour ces essais, on a choisi les exploitants en tenant compte de la diversité régionale (types d'agriculture, techniques de production, langue et terminologie, et politiques ou problèmes susceptibles de conférer un caractère délicat à certaines questions). Les essais ont démontré que certaines questions ne donneraient pas de bons résultats au recensement et que d'autres devraient être peaufinées. On a mis au point le contenu final du questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2006 en tenant compte de divers facteurs comme le fardeau de réponse, les résultats des essais du contenu, les priorités des utilisateurs et le budget. Le contenu a été approuvé par le Cabinet au printemps 2005.

Collecte des données

En 2006, la plupart des questionnaires du Recensement de la population et une partie des questionnaires du Recensement de l'agriculture ont été livrés aux ménages et aux exploitations agricoles par Postes Canada. Dans les régions rurales, les agents recenseurs ont remis les questionnaires du Recensement de la population aux ménages et ont laissé un questionnaire du Recensement de l'agriculture si un membre du ménage était un exploitant agricole.

Afin de déterminer si un membre d'un ménage était un exploitant agricole, les agents recenseurs devaient demander à tous les répondants « Y a-t-il un membre de votre ménage qui est un exploitant agricole? » Cette question a servi à repérer les personnes qui devaient également remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture. La question était particulièrement utile dans les cas où un exploitant agricole n'habitait pas sur les lieux mêmes de l'exploitation. Une question semblable figurait aussi sur le questionnaire du Recensement de la population afin de repérer d'autres exploitants agricoles qui auraient reçu leur questionnaire de Postes Canada ou avec lesquels on n'aurait pu communiquer en personne lors de la livraison. Si aucun contact n'était établi avec le répondant au moment de la distribution, l'agent recenseur devait également laisser un questionnaire du Recensement de l'agriculture s'il y avait une activité agricole évidente sur place.

On a demandé à tous les répondants au Recensement de l'agriculture, sauf ceux qui habitaient dans des régions éloignées et nordiques, de retourner leur questionnaire rempli par la poste en utilisant l'enveloppe-réponse affranchie qui l'accompagnait. Dans les régions éloignées ou nordiques, les agents recenseurs ont visité les exploitations agricoles et ont rempli le questionnaire en interviewant l'exploitant.

Le Recensement de l'agriculture et Internet

En 2006, Statistique Canada offrait à toute personne intéressée la possibilité de remplir son questionnaire du Recensement de la population ou du Recensement de l'agriculture par Internet. L'adresse du site Web et les instructions pour accéder aux formulaires Internet figuraient sur les questionnaires papier remis aux répondants. Le répondant sélectionnait le questionnaire électronique qu'il devait remplir et entrait le code d'accès fourni dans les instructions de son questionnaire papier. Cette procédure authentifiait les utilisateurs et confirmait que ce ménage avait reçu un questionnaire. Les questionnaires du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population étaient accessibles à partir d'un seul portail, ou point d'entrée. La version Internet comprenait également des aides à la navigation, des menus déroulants et des vérifications en ligne.

Les répondants retournaient leur questionnaire rempli, par la poste, au Centre de traitement des données. Les questionnaires en ligne étaient transmis directement à ce centre. Les données des questionnaires papier étaient saisies à l'aide de technologies de saisie automatisées.

Des contrôles automatisés étaient ensuite effectués pour assurer l'intégralité, la cohérence et la couverture. Par le passé, ces contrôles étaient accomplis manuellement par les agents recenseurs. Au besoin, un intervieweur effectuait un suivi des questionnaires rejetés au contrôle en communiquant avec le répondant pour obtenir l'information nécessaire à l'aide d'une application d'interview téléphonique assistée par ordinateur.

Un homme plus âgé se tient contre une clôture dans un champ doré d’automne.

Grandes fermes

On a mis au point un processus spécial de collecte des données pour dénombrer les grandes exploitations agricoles intégrées dont la structure est de plus en plus complexe. On a établi un profil de la structure d'entreprise de chaque exploitation afin de déterminer lesquelles de ses composantes devaient être dénombrées et le nombre de questionnaires à remplir. Les questionnaires requis ont été envoyés à un représentant de l'exploitation. Les questionnaires remplis retournés par la poste au Centre de traitement des données ont été contrôlés avant d'être intégrés au processus de dépouillement régulier du recensement.

Programme de communications du recensement

Au cours des mois précédant le recensement, le Programme de communications du recensement était chargé de promouvoir tant le Recensement de l'agriculture que le Recensement de la population. La campagne de promotion informait les répondants du jour du recensement et leur rappelait l'importance de remplir le questionnaire et de le retourner rapidement. Divers documents de promotion ont été conçus et distribués à différents organismes agricoles ou groupes de producteurs et aux médias agricoles. Ils ont également été distribués dans diverses foires et conférences agricoles et exposés dans les commerces des régions rurales. Le Programme sollicitait également le soutien d'organismes gouvernementaux, d'organisations et de sociétés agricoles. De plus, dans les semaines précédant le 16 mai, une série de publicités ont été diffusées dans les principaux journaux et revues agricoles ainsi qu'aux stations radiophoniques agricoles.

Puisqu'il est possible d'introduire accidentellement des maladies en visitant une ferme, on demandait aux agents recenseurs d'agir de façon responsable en faisant preuve de sensibilité face aux problèmes confrontés par les agriculteurs et de s'assurer que leurs actions ne contribuaient pas aux risques de propagation d'infections.

S'il y avait une affiche de mise en garde relative à la biosécurité à l'entrée ou à la barrière principale, (par exemple, « Accès restreint ») l'agent recenseur n'entrait pas sur la propriété, et une autre méthode de contact (telle que le téléphone) était utilisée pour s'assurer que l'agriculteur avait reçu les questionnaires du recensement.

Dépouillement au bureau central

Premier dépouillement

Après les vérifications préliminaires effectuées par le personnel des sous-sections de la collecte sur le terrain, les activités du Recensement de l'agriculture et celles du Recensement de la population suivent des voies distinctes. Le personnel des sous-sections séparait les questionnaires sur l'agriculture des questionnaires sur la population et les envoyait au Centre de traitement des données où le personnel affecté au dépouillement du Recensement de l'agriculture les triait, les mettait en lots et leur apposait une étiquette avec code à barres pour les enregistrer dans un fichier de contrôle. Ils étaient ensuite scannés électroniquement et les données étaient saisies automatiquement par reconnaissance intelligente de caractères (RIC), une technique qui saisit les données à partir des images et grâce à laquelle le personnel affecté au dépouillement peut afficher une image d'un questionnaire juste en cliquant avec la souris. Les réponses non reconnues par RIC étaient envoyées à un opérateur qui examinait l'image du questionnaire et entrait les données corrigées dans le système.

Dépouillement et vérification automatisés

Une fois que les données étaient scannées, elles étaient chargées dans un système de traitement  automatisé qui les acheminait aux diverses étapes d'un processus long et complexe. Ce processus visait à obtenir des données de la meilleure qualité possible et comportait de nombreuses étapes, notamment plusieurs types de contrôles (effectués par les commis, les spécialistes du domaine et de la géographie), l'appariement ou l'élimination des doubles comptes des fermes, le rajustement en fonction des données manquantes, la validation des données par comparaison avec des données provenant d'autres sources et le calcul d'estimations. Les données obtenues à la suite de ce processus ont été stockées dans une base de données et servent à produire des publications et à répondre aux demandes personnalisées des utilisateurs de données.

La liste des exploitations agricoles dressée à l'aide des résultats du recensement a servi à mettre à jour le Registre des fermes de la Division de l'agriculture. Ce registre permet de sélectionner des échantillons de fermes pour les enquêtes intercensitaires.

Suivi et imputation

Les dossiers problématiques qui ne pouvaient pas être résolus à l'étape de la vérification ont été étiquetés et ont fait l'objet d'un suivi téléphonique par un employé de Statistique Canada afin de clarifier les données manquantes ou incomplètes. Enfin, les situations qui ne pouvaient pas être résolues par le processus de vérification ou de suivi ont fait l'objet d'une procédure d'imputation qui remplace chaque réponse manquante ou incohérente soit par une valeur cohérente par rapport aux autres données du questionnaire, soit par une réponse obtenue auprès d'une exploitation agricole semblable.

Validation des données

La validation des données suivait les processus de contrôle et d'imputation. À cette étape, les analystes des domaines spécialisés ont passé en revue les données agrégées à divers échelons géographiques et ont examiné les valeurs les plus grandes obtenues pour chaque variable. Les données ont été comparées aux résultats des recensements antérieurs, aux données tirées des enquêtes agricoles actuelles et à des données de sources administratives. Les erreurs qui restaient, en raison d'erreurs de couverture, de déclaration, de saisie ou autres, ont été repérées et corrigées. Au besoin, on communiquait avec les répondants pour vérifier leurs réponses. Vers la fin du processus de validation, des rapports d'attestation, contenant les résultats de l'analyse et des recommandations en vue de la publication étaient préparés et soumis à un comité de révision. Ces procédures garantissent que les données du recensement publiées sont de très grande qualité, et que les principales variables sont, règle générale, de la plus haute qualité. Toutes les données totalisées font l'objet de restrictions en matière de confidentialité afin d'empêcher la divulgation de renseignements sur un exploitant ou une exploitation agricole en particulier.

Qualité des données

Les procédures d'assurance de la qualité visant à garantir l'intégralité et l'exactitude des données sur les exploitations agricoles au Canada sont revues et améliorées à l'occasion de chaque recensement.

Malgré les efforts des agents recenseurs pour trouver et dénombrer toutes les opérations agricoles du Canada, chaque Recensement de l'agriculture oublie des fermes, surtout à cause de la difficulté d'identifier correctement une exploitation agricole lorsqu'aucun des exploitants n'y réside ou n'habite près de l'exploitation. Pour réduire le sous-dénombrement, les agents recenseurs avaient la consigne de demander à un membre du ménage si un de ses membres exploitait une ferme. De plus, depuis 1991, une question filtre pour les exploitants agricoles apparaît sur le questionnaire du Recensement de la population pour identifier les exploitants agricoles oubliés lors de la livraison des questionnaires. Si un questionnaire du Recensement de la population était retourné avec une réponse affirmative à la question filtre, et qu'aucun questionnaire du Recensement de l'agriculture n'avait été rempli, le Sondage du suivi des fermes oubliées communiquait par téléphone avec le ménage pour remplir un questionnaire. En dernier lieu, le Sondage de l'évaluation de la couverture a estimé un taux de sous-dénombrement de 3,4 % pour le Recensement de l'agriculture de 2006.

Diffusion des données

Une fois que les données ont été recueillies, traitées, vérifiées et attestées, elles sont prêtes à être diffusées auprès du public. Les données du Recensement de l'agriculture sont offertes à de petites échelles géographiques, et ce, dans divers produits normalisés et dans des tableaux de données personnalisées. Toutes les données diffusées font l'objet de restrictions en matière de confidentialité afin d'empêcher la divulgation de renseignements permettant d'identifier un répondant.

La section « Produits et services du Recensement de l'agriculture » fournit une liste complète des produits et services du Recensement de l'agriculture de 2006.

Commercialisation du Recensement de l'agriculture

Il s'agit de la dernière étape du cycle du recensement. Une fois les données recueillies, traitées et produites, on doit informer les utilisateurs et les répondants des produits et services offerts. Le personnel du Recensement de l'agriculture du bureau central et  le personnel des Services consultatifs des centres régionaux de consultation effectuent la plus grande partie de la promotion. Diverses activités, comprenant les envois postaux, les communiqués de presse, les articles spécialisés, les visites aux clients et les expositions sensibilisent les secteurs publics et privés aux produits et services du Recensement de l'agriculture de 2006. Les divisions de la commercialisation, de la diffusion et des communications de Statistique Canada fournissent un soutien technique.