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Géographie de recensement


Introduction

Il faut tenir compte des régions géographiques à chaque étape du cycle du recensement, depuis l'étape des consultations jusqu'aux étapes de la collecte, du dépouillement et de la diffusion. On consulte les utilisateurs au sujet des concepts géographiques utilisés par Statistique Canada et des diverses options offertes pour la diffusion des données géographiques normalisées. De petites unités géographiques sont définies et illustrées de façon détaillée sur des cartes afin que tous les logements puissent être repérés durant l'étape de la collecte des données. Au cours de l'étape du dépouillement, on attribue aux données recueillies auprès des ménages un code correspondant à une région géographique appropriée dans la hiérarchie des unités géographiques pour les besoins de la diffusion. Enfin, les données du recensement sont diffusées selon différentes régions géographiques en même temps que des cartes de référence connexes et d'autres produits de données géographiques.

Water falls in violent cascade over a cliff.

Pour tirer pleinement parti des données du recensement, les utilisateurs doivent avoir une bonne idée de la dimension géographique des données. Les membres d'une population peuvent être regroupés selon leur sexe, leur groupe d'âge, leur revenu ou leur profession, mais on peut aussi les regrouper selon certaines régions géographiques. Les régions géographiques définies dans le cadre du recensement vont des provinces et territoires aux îlots de diffusion et sont divisées selon un modèle hiérarchique, de façon à montrer la nature des liens qui les unissent.

Modèle hiérarchique des régions géographiques

Les régions géographiques et les liens qui les unissent sont illustrés dans un organigramme hiérarchique (voir la figure 20). Chaque case de l'organigramme représente un type de région géographique. L'emplacement de chaque type de région géographique sur l'organigramme montre de quelle façon une région donnée peut être subdivisée ou regroupée avec une ou plusieurs autres pour former d'autres régions géographiques. Ainsi, les 13 provinces et territoires sont subdivisés en 308 circonscriptions électorales fédérales qui, à leur tour, sont subdivisées en 478 831 îlots de diffusion. Les traits qui relient les cases de l'organigramme entre elles montrent les liens existant entre les régions géographiques des différents niveaux. En général, ces liens sont de type arborescent lorsqu'on va du haut de l'organigramme vers le bas et de type convergent lorsqu'on va du bas de l'organigramme vers le haut. Nombre des régions qui figurent au bas de l'organigramme « s'emboîtent » parfaitement dans l'une des régions du niveau supérieur. Chaque « embranchement » de l'organigramme montre que, en général, il n'y a pas de lien entre les régions géographiques de cet embranchement et des « embranchements » adjacents. Ainsi, on peut constater que les aires de diffusion (AD) peuvent être regroupées pour former des subdivisions de recensement (SDR) ou encore des secteurs de recensement (SR), mais qu'il n'y a pas de lien (pas de correspondance exacte) entre les limites des SDR et celles des SR.

L'embranchement illustre la façon dont on peut mener une analyse géographique en allant du général au particulier (de haut en bas). Vous pouvez, par exemple, commencer par le Canada, puis descendre au niveau des divisions de recensement (DR) et des subdivisions de recensement (SDR) pour chaque province ou territoire. Vous pouvez également aller de bas en haut (à partir des unités de base) et commencer votre analyse en examinant les données d'un type de région particulier, les SDR par exemple, puis en les comparant à celles d'autres SDR de la DR, ensuite à celles de la province ou du territoire, et même à celles du pays.

À la section couvrant les « régions administratives et statistiques » un peu plus loin dans le présent chapitre, on décrit brièvement chacune des régions géographiques de l'organigramme hiérarchique. Des définitions plus détaillées figurent dans le Dictionnaire du Recensement de 2006. Pour mettre ces définitions en contexte, les changements importants apportés depuis le dernier recensement à la façon dont Statistique Canada détermine et tient à jour l'infrastructure géographique sont décrits à la section suivante.

Bases de données géographiques

Les régions géographiques qui figurent dans l'organigramme hiérarchique font partie de grandes bases de données géographiques. On trouve dans ces bases de données une représentation numérique des limites de ces régions ainsi que des données d'attribut (noms, codes, etc.) permettant d'identifier chaque région de façon unique. On y trouve également des traits géographiques (y compris le réseau routier), divers traits hydrographiques (lacs, rivières et littoraux) et d'autres traits visibles choisis (p. ex., voies ferrées, lignes de transport d'énergie). D'autres traits sont associés à des données d'attribut comme les noms de rues et les tranches d'adresses.

Comme on peut le voir à la figure 20, l'îlot de diffusion est la région géographique de base qui respecte les limites de toutes les autres régions géographiques des niveaux supérieurs. Un îlot de diffusion est formé de côtés d'îlot et, en général, dans les grands centres urbains, on connaît les tranches d'adresses de chaque côté d'îlot.

Régions administratives et statistiques

Les régions géographiques présentées à la figure 20 sont soit des régions administratives, soit des régions statistiques. Les régions administratives sont définies, à quelques exceptions près, par des lois fédérales et provinciales ou territoriales pour les besoins du recensement. Statistique Canada, en collaboration avec ses partenaires, définit des régions statistiques pour diffuser les données du recensement et compléter la structure des régions administratives. Le tableau 1 fait état du nombre de régions géographiques selon les provinces et les territoires pour le Recensement de 2006.

Les provinces et les territoires sont les régions administratives qui se situent au premier niveau dans la hiérarchie géographique du Canada. Toutes les autres régions administratives et statistiques respectent les limites provinciales et territoriales (exception faite des neuf régions statistiques qui traversent les limites provinciales).

La circonscription électorale fédérale (CEF), circonscription représentée par un député fédéral, est une région administrative. Il faut réaliser un recensement pour répondre aux exigences constitutionnelles puisque la représentation électorale fédérale est fondée sur les chiffres de population. Après la diffusion des chiffres de population établis à la suite du recensement décennal, le directeur général des élections du Canada détermine le nombre de sièges à la Chambre des communes d'après ces chiffres. Dans la hiérarchie géographique, les CEF sont regroupées pour former les provinces et les territoires, et les îlots de diffusion sont définis de manière à respecter les limites des CEF.

Les régions géographiques servant à la collecte des données du recensement diffèrent légèrement de celles servant à la diffusion. La géographie axée sur la collecte ne sert pas à la diffusion des données, donc cette géographie n'est pas présentée à la figure 20, qui illustre la structure hiérarchique des unités géographiques établies aux fins de la diffusion. Les régions géographiques servant à la collecte des données du recensement comprennent l'unité de collecte (UC), l'îlot de collecte et les secteurs de surveillance pour chaque opération sur le terrain (se reporter à la figure C).

Figure C   Hiérarchie des unités géographiques établies aux fins de la collecte, Recensement de 2006

Figure C   Hiérarchie des  unités géographiques établies aux fins de la collecte, Recensement de 2006

Nombre de provinces et territoires sont déjà divisés en plus petites régions pour les besoins des administrations régionales et locales. Les comtés, les districts régionaux, les municipalités régionales, les villes, les cantons et les réserves indiennes sont des exemples de régions administratives infraprovinciales. Pour gérer la variété des définitions données à ces régions parmi les provinces et les territoires, Statistique Canada utilise des termes normalisés pour désigner des groupes similaires. Ainsi, division de recensement (DR) est le terme générique utilisé pour désigner les régions géographiques établies en vertu de lois provinciales, qui constituent des régions intermédiaires entre les municipalités et les niveaux provinciaux/territoriaux.

Les divisions de recensement (DR) représentent des comtés, des districts régionaux, des municipalités régionales ou d'autres types de régions définies en vertu de lois provinciales. Les lois de Terre‑Neuve‑et‑Labrador, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l'Alberta, du territoire du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut ne prévoient pas la création de ce type de régions géographiques administratives. C'est pourquoi Statistique Canada a établi, de concert avec ces provinces et ces territoires, des divisions de recensement aux fins de la diffusion des données statistiques. Après les provinces et les territoires, les DR sont les régions géographiques administratives les plus stables, de sorte qu'elles servent souvent à la réalisation d'analyses longitudinales.

« Subdivision de recensement » (SDR) est le terme générique utilisé pour désigner les municipalités (telles qu'elles sont définies par les lois provinciales ou territoriales) ou leurs équivalents (par exemple, les réserves indiennes, les établissements indiens et les territoires non organisés). Pour le Recensement de 2006, 55 types de subdivisions de recensement ont été définis. Les limites et les noms des municipalités (subdivisions de recensement) peuvent être modifiés d'un recensement à l'autre, en raison des annexions, des dissolutions et des fusions. La Classification géographique type (CGT) est la classification officielle utilisée à Statistique Canada pour classer les trois types de régions géographiques administratives suivantes : les provinces et territoires, les divisions de recensement (DR) et les subdivisions de recensement (SDR). La CGT fournit des identificateurs numériques uniques (codes) pour ces régions géographiques ayant des liens hiérarchiques.

Pour faciliter l'analyse des données spéciales, trois types de régions statistiques sont définies par l'agrégation de régions administratives : les régions économiques (RE), les régions agricoles du recensement (RAR) et les subdivisions de recensement unifiées (SRU).

Les régions économiques (RE) sont constituées d'un groupe de DR entières (l'unique exception à cette règle se trouvant en Ontario). L'Île-du-Prince-Édouard et les trois territoires forment chacun une région économique. Les régions économiques servent surtout à l'analyse de l'activité économique régionale.

Les programmes de données agricoles ont recours à des agrégations infraprovinciales connues sous le nom de régions agricoles de recensement (RAR), ou districts agricoles (crop districts) dans les Prairies. Les régions agricoles de recensement sont formées de groupes de DR adjacentes, sauf en Saskatchewan où elles sont formées de groupes de subdivisions de recensement unifiées (SRU) adjacentes, qui ne respectent pas nécessairement les limites des DR.

La subdivision de recensement unifiée (SRU) représente l'échelon géographique intermédiaire entre la DR et la SDR. Une SRU est un groupement de SDR adjacentes. De façon générale, les plus petites SDR plutôt urbaines sont regroupées avec les SDR plus grandes qui les entourent. Par exemple, une ville faisant partie d'un canton (township) formera avec ce dernier une SRU. Les SRU sont des unités géographiques relativement stables qui peuvent donc être utilisées pour les besoins de l'analyse longitudinale.

Photo: A lighthouse on a rocky shore.

Le concept de localité désignée (LD) s'applique généralement à de petites collectivités ou établissements qui ne respectent pas les critères établis par Statistique Canada pour être considérés comme une SDR (une région ayant le statut de municipalité) ou une région urbaine. Les localités désignées sont créées par les provinces et les territoires en collaboration avec Statistique Canada aux fins de la ventilation des données à l'échelle inframunicipale. Il est possible que les régions reconnues comme des localités désignées ne représentent pas toutes les localités ayant ce même statut dans la province, mais elles doivent respecter les limites des SDR et ne pas chevaucher des régions urbaines.

La majeure partie du vaste territoire canadien est très peu peuplée et on observe, au fil des décennies, un accroissement de la proportion de la population totale vivant en milieu urbain. Tout le territoire est divisé en régions urbaines ou rurales par Statistique Canada, qui se fonde pour ce faire sur certains critères de population ou de densité.

Les régions urbaines ont une concentration démographique d'au moins 1 000 habitants et une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré. Tout territoire situé à l'extérieur des régions urbaines est considéré comme région rurale. Ensemble, les régions urbaines et rurales représentent toute la superficie du Canada. Les régions urbaines sont définies d'après les chiffres de population et les données sur la densité de la population du recensement actuel. Les données sur la densité de la population sont établies à l'échelle de l'îlot de diffusion.

Plus de 80 % des Canadiens habitent dans des centres urbains de 10 000 habitants ou plus. On constate que des activités économiques comme le magasinage ou le navettage, qui sont centrées sur des régions urbaines, ont tendance à dépasser les limites officielles des municipalités. Statistique Canada a donc créé les régions métropolitaines du recensement (RMR) et les agglomérations du recensement (AR) qui sont des regroupements des municipalités adjacentes (SDR) pour cerner la région qui subit l'influence d'un grand centre urbain, tel que mesuré par le navettage, tiré des données du recensement sur le lieu de travail

Les régions métropolitaines de recensement (RMR) doivent avoir une population totale d'au moins 100 000 habitants, dont 50 000 ou plus doivent habiter le noyau urbain. La population du noyau urbain des agglomérations du recensement (AR) doit avoir une population d'au moins 10 000 personnes.

Le « noyau urbain » est une grande région urbaine autour de laquelle les limites d'une RMR ou d'une AR sont définies. Le noyau urbain d'une AR qui a été fusionnée à une RMR adjacente ou à une plus grande AR est appelé « noyau urbain secondaire ». La « banlieue urbaine » comprend toutes les petites régions urbaines à l'intérieur d'une RMR ou d'une AR qui ne sont pas contiguës au noyau urbain de la RMR ou de l'AR. La « banlieue rurale » est le territoire au sein d'une RMR ou d'une AR qui n'est pas considéré comme le noyau urbain ni comme la banlieue urbaine.

Photo:  Lake Louise, Alberta.

Dans les tableaux du recensement, la population urbaine comprend tous les habitants des noyaux urbains, des noyaux urbains secondaires et des banlieues urbaines des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) ainsi que la population demeurant dans les régions urbaines à l'extérieur des RMR et des AR. De même, la population rurale comprend tous les habitants des banlieues rurales des RMR et des AR ainsi que la population demeurant dans les régions rurales à l'extérieur des RMR et des AR.

Les secteurs de recensement (SR) sont de petites régions géographiques relativement stables créées au sein de régions métropolitaines de recensement et d'agglomérations de recensement plus grandes (celles dont le noyau urbain compte 50 000 habitants ou plus d'après le recensement précédent). Un comité de spécialistes locaux (par exemple, des planificateurs, des travailleurs sociaux, des travailleurs du secteur de la santé et des éducateurs) délimite initialement les secteurs de recensement de concert avec Statistique Canada. Les secteurs de recensement sont des régions dont la population varie habituellement de 2 500 à 8 000 habitants (se situant de préférence autour de 4 000) et dont les limites suivent généralement des traits physiques permanents, tels que des artères principales et des voies ferrées, et sont le plus homogènes possible sur le plan des caractéristiques socioéconomiques au moment de leur création. La permanence des limites des SR d'un recensement à l'autre est une caractéristique qui permet d'établir des comparaisons dans le temps. Même s'il arrivait qu'un SR soit plus tard fractionné dans le cadre d'un recensement par suite d'une augmentation de sa population, il serait facile de le reconstituer de façon qu'il corresponde à nouveau aux limites antérieures. Les limites des secteurs de recensement doivent respecter les limites des RMR ou des AR, ainsi que les limites provinciales, mais ne doivent pas nécessairement respecter les limites des SDR.

La zone d'influence des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement (ZIM) est un concept appliqué aux subdivisions de recensement se trouvant à l'extérieur des RMR et des AR afin de mieux différencier cette vaste région largement rurale du Canada à des fins d'analyse statistique. Ces subdivisions de recensement situées à l'extérieur des RMR et des AR sont classées en une des quatre catégories, selon le degré d'influence (forte, modérée, faible et sans influence) que les RMR et les AR exercent sur elles. Les SDR sont classées dans l'une des catégories de ZIM déterminées en fonction des données sur le navettage de la population active occupée qui y réside,  d'après les données sur le lieu de travail du recensement précédent. Les SDR de même niveau d'influence ont tendance à se regrouper.

La Classification des secteurs statistiques (CSS) regroupe les subdivisions de recensement (municipalités) en fonction de leur appartenance à une RMR, à  une AR, à une ZIM ou aux territoires. On prévoit que l'application de cette classification aux données des SDR aidera les utilisateurs à étudier la diversité des régions du Canada situées à l'extérieur des RMR et des AR.

L'aire de diffusion (AD) est une petite unité géographique relativement stable formée d'un ou de plusieurs îlots de diffusion. Il s'agit de la plus petite région géographique normalisée pour laquelle toutes les données du recensement sont diffusées. Les AD couvrent tout le territoire du Canada. La plupart des AD comptent à peu près le même nombre d'habitants, soit de 400 à 700 personnes, afin de limiter le plus possible la suppression de données. Les limites des AD respectent les limites des subdivisions de recensement et des secteurs de recensement, donc il est possible de les agréger pour former n'importe quelle autre région géographique normalisée des échelons de la hiérarchie supérieurs à la SDR et au SR.

Le concept de « localité » a été établi pour renvoyer aux noms de localité historiques des anciennes subdivisions de recensement (municipalités), des anciennes localités désignées, des anciennes régions urbaines ainsi qu'au nom d'autres entités telles que les quartiers, les bureaux de poste, les collectivités et les localités non constituées. Les localités sont représentées par des points dans la base de données géographiques; il est donc facile de déterminer leur emplacement par rapport à n'importe quelle région géographique normalisée. Ces données sont utiles pour la recherche d'un secteur géographique normalisé avec le nom d'un endroit qui ne fait pas partie de la hiérarchie géographique normalisée de Statistique Canada. Les données du recensement ne sont pas diffusées à l'échelle des localités, mais elles le sont à celle des régions géographiques normalisées dans lesquelles elles sont situées.

Le code postal est un code à six caractères défini et mis à jour par la Société canadienne des postes uniquement pour des raisons de tri et de livraison postale. Bien qu'il s'inscrive dans la hiérarchie des unités géographiques de diffusion, le code postal n'est pas, à proprement parler, associé à une région géographique du recensement. Les trois premiers caractères du code postal correspondent à la région de tri d'acheminement (RTA). Le nombre moyen de ménages desservis par une RTA est de 8 000, mais ce nombre peut se situer entre 0 et 60 000. Chaque code postal correspond à un point de livraison ou plus. Le nombre moyen de ménages desservis par un code postal est de 19, mais ce nombre peut se situer entre 0 et 10 000.  

Il n'existe pas de liens directs entre les codes postaux définis par la Société canadienne des postes et les îlots de diffusion ou côtés d'îlots définis par Statistique Canada. Statistique Canada tient à jour un fichier de concordance afin de permettre un appariement approximatif entre les unités géographiques constamment changeantes définies par les codes postaux et les régions géographiques normalisées du recensement. Les utilisateurs dont les données sont ventilées en fonction des codes postaux peuvent obtenir des tableaux de données du recensement personnalisées pour des régions établies conformément à l'appariement du fichier de concordance.

Le code postal figurant dans l'adresse indiquée par le répondant sur la première page du questionnaire du recensement est saisi pour tous les ménages le jour du recensement. Il est ensuite vérifié et accepté, qu'il corresponde ou non au code postal attribué à cette adresse par la Société canadienne des postes. Il est ainsi possible de totaliser les données du recensement en fonction de ces codes postaux, mais les résultats de ces totalisations risquent de différer des résultats obtenus à partir du fichier de concordance décrit ci-dessus.

Les utilisateurs doivent faire preuve de prudence lorsque les codes postaux sont utilisés pour désigner des régions géographiques puisqu'ils ne respectent pas toujours les limites des régions géographiques normalisées. Il est possible que le code postal saisi du questionnaire du recensement indique l'emplacement de la boîte postale où les gens désirent recevoir leur courrier, ce qui n'est pas nécessairement l'emplacement de leur logement.

Régions géographiques non normalisées ou définies par l'utilisateur

Les régions géographiques décrites dans la section précédente sont les régions normalisées utilisées pour structurer et diffuser les données du recensement. Dans la plupart des cas, il est possible, en se fondant sur ces régions, de répondre aux besoins en matière de données des utilisateurs qui veulent obtenir des totalisations des données du recensement. Toutefois, nombre d'utilisateurs veulent des données pour des régions autres que les régions géographiques normalisées illustrées à la figure 20, notamment pour des districts scolaires, des régions administratives de santé publique et des territoires de vente.

Il existe deux catégories fondamentales de régions géographiques non normalisées ou « définies par l'utilisateur ». Il peut s'agir de simples regroupements de régions géographiques normalisées ou de territoires ne coïncidant avec aucune des régions normalisées. Les territoires de vente d'une région métropolitaine de recensement formés d'une ou de plusieurs municipalités composantes pourraient, par exemple, faire partie de la première catégorie. On peut citer comme exemples de régions géographiques non normalisées de la seconde catégorie les zones fonctionnelles, les districts scolaires et les voies réservées au transport et aux services publics. Pour obtenir des données du recensement totalisées pour des régions géographiques non normalisées, les clients peuvent avoir recours au Service de création de régions personnalisées offert par Statistique Canada (voir la section « Diffusion des données du recensement »).